J’ai appris beaucoup de choses sur le Chemin de Compostelle en 2013. J’avais fait le choix de partir seul, de porter mon sac jusqu’au bout, de dormir dans les dortoirs communs des « albergues » et de manger comme tous les pèlerins. J’étais parti seul mais j’ai marché en compagnie des personnes de différentes nationalités. Avec ces compagnons de route occasionnels, la question « brise-glace » était toujours la même : d’où viens-tu ? Cette simple question contenait en fait plusieurs tiroirs et pouvait signifier à la fois de quelle étape viens-tu, de quel pays, de quelle ville etc… Personnellement j’avais régulièrement droit à la sempiternelle rengaine : et c’est quoi ton pays d’origine ? Bref, passons. Ce n’est pas le propos de cet article. Le fait de vivre certaines expériences physiquement permet de les transposer plus facilement dans la vie de tous les jours.