Une douleur devient chronique lorsque malgré les traitements médicamenteux et chirurgicaux, on n’arrive pas à s’en débarrasser. Certaines douleurs ne sont pas permanentes. Elles se manifestent à certains moments et pas à d’autres. Je pense à une de mes connaissances qui a des douleurs à la cheville le matin au réveil et le soir après le boulot et n’a pas du tout mal pendant sa journée de travail, un travail manuel qui l’oblige à rester debout longtemps. D’autres douleurs surviennent après un effort même léger ! Il se passe beaucoup de choses avec la douleur. Il arrive à certaines personnes de créer des liens “affectifs” avec leur douleur. J’ai entendu une cliente me dire: ” cela fait tellement longtemps que je vis avec cette douleur que je ne sais pas ce que je deviendrai sans elle”. Une autre cliente n’arrivait pas à s’imaginer sa vie sans “sa” douleur. Et quelle déception de s’entendre dire par son médecin traitant : « c’est dans votre tête que ça se passe » ! Comme si vous étiez un simulateur alors que la douleur est vraiment là ! Je vous propose ici une stratégie, ou plutôt quelques idées pour mieux gérer votre douleur. Si vous suivez un traitement médical, ne l’arrêtez surtout pas sans avis médical même si votre douleur diminue d’intensité !
S’informer : c’est quelque chose que l’on fait naturellement quand on souffre d’une douleur. On se renseigne, on consulte des livres, on interroge son médecin traitant ou le spécialiste qui nous suit. Il ne faut pas se laisser intimider par le médecin spécialiste. Posez-lui toutes les questions qui vous aideront à mieux comprendre ce dont vous souffrez.
Sortir de l’isolement : ne laissez pas la douleur vous couper de votre famille, de vos relations. Dans la mesure du possible, sortez, confiez-vous à votre meilleur(e) ami(e). En famille ou en société, évitez de concentrer la conversation sur votre douleur pour ne pas lasser vos proches.
Analyser ses sensations : prêtez attention aux moments où la douleur se déclare. Notez le niveau de la douleur sur une échelle de 1 à 10. Observez le contexte dans lequel la douleur se produit, décryptez les émotions que vous ressentez : la colère, la tristesse, la déception, l’inquiétude etc…
La respiration profonde (cohérence cardiaque) est basée sur le fait de respirer par le ventre. Bien gonfler son ventre à l’inspiration, garder l’air pendant au moins 5 secondes et expirer par la bouche en soufflant légèrement. En même temps que l’on pratique cette respiration, on doit s’imaginer qu’en expirant, on se débarrasse de tout ce dont on ne veut plus : les pensées négatives, les blocages de toute sorte qui nous empêchent d’avancer.
L’autohypnose est une technique qui s’apprend. Elle consiste à se mettre en transe, en état modifié de conscience pour faire travailler ses ressources internes. Il a été prouvé que l’autohypnose contribue à la diminution de la sensation de douleur de la même manière qu’elle améliore notre bien-être général. L’autohypnose vous aide à éviter de ressasser des pensées négatives et de vous enfermer dans une spirale dégradante. L’idéal est de se faire accompagner par un praticien en hypnose qui nous ferait une séance « personnalisée ».
Votre douleur est peut-être un message de votre corps, le résultat d’un conflit interne, la manifestation somatique de la non-réalisation de vos valeurs etc… Il existe un moyen de le savoir : interrogez votre inconscient. Comment ? Le plus simple c’est de consulter un praticien en hypnose. En traitant la douleur physique on guérit le corps. Mais tant que les causes profondes à l’origine de la douleur persisteront, il y a des chances qu’elle revienne au même endroit ou ailleurs.
Eugène Mpundu, Coach de Vie, Tél: 07 89 84 21 12